Le dispositif est un plateau de plein pied dans lequel le public est immergé dans une forêt de haut-parleurs.

Aux commandes d’ordinateurs, de loop, de pédales à effets, les comédiens-régisseurs interagissent avec les sons, le texte et les espaces scéniques situés autour.

Le public évolue dans une scénographie de sons qui, tour à tour, l’englobe dans des paysages, fait revivre les fantômes des animaux disparus, et nous invite à suivre les découvertes et pérégrinations des  personnages de ce conte.  

Ose se peint à travers les sons disparus : un trou noir comme une invitation à la création et à l’imaginaire. Il pose aussi une question écologique : et si la bonne portance de notre planète, plus que de se voir, s’entendait, à l’instar du chant des oiseaux. Ainsi ce projet sonde le courage et l’action principale qui s’y rattache : OSER. Oser être soi, oser aimer, oser interroger, oser s’interroger, oser dire, oser faire, s’engager, oser imaginer, oser créer. Quelle plus belle transmission, nous adultes, pourrions-nous faire à cette nouvelle génération qui risque certainement de se retrouver face à des situations complexes et difficiles dans le futur ?